Avec des illustrations de l'auteur
et une Postface de Jean-Michel Hirt
Contient les textes "Hors-", "Trauma (Puzzle)" et "Blessure"
et une Postface de Jean-Michel Hirt
Contient les textes "Hors-", "Trauma (Puzzle)" et "Blessure"
76 p - 15/21 - Illustrations couleur - 16 €
ISBN n° 978-2-909140-30-8
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(livraison gratuite)
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« Rapprocher ces trois textes, écrits à trois moments assez éloignés dans le temps, est ici une manière de mettre en évidence ce qui pour moi fonde le geste d’écrire : Blessure et Trauma (puzzle), puis Hors-, ont en effet surgi de l’écriture même, sans intention préalable, comme si écrire avait pour fonction de mettre au jour ce qui de l’intime n’aurait pu se révéler autrement et témoignant à leur manière de plaintes sourdes et énigmatiques que l’écriture a contribué à reconstituer (puzzle) et donner à voir, sans tout à fait en dissiper l’épaisseur. Hors- , le plus récent, constitue dans cet ensemble un point d’orgue (mais rapide, voire à saisir dans l’instantané), ou de basculement, ouvrant sans doute à d’autres perspectives.
Cette démarche, que je privilégie, se trouve ainsi à la croisée de l’écriture et de la psychanalyse, tout comme elle me mène aux limites (frontières), d’autres arts : les mots puisent dans les dessins et peintures que je réalise, comme ceux-ci peuvent également faire résonner ce qui ne peut être mis en mots. Écrire, dessiner, sont ainsi des gestes, des mouvements, qui prolongent à leur manière le mouvement dansé que j’ai longtemps pratiqué. Tisser, mettre en lien, tenter de saisir ce qui inconsciemment travaille, tenter de dire et donner forme au plus près de ce qui s’écrit. »
Louise Brun
Louise Brun
pratique et croise différentes activités aussi bien artistiques (peinture, danse,
écriture) que professionnelles (enseignement, clinique
psychanalytique)...
Extrait de la Postface de Jean-Michel Hirt (psychanalyste) :
« Si Louise Brun m’évoque un peintre, c’est à Jean Rustin que
je pense. Mais un Rustin non figuratif. Et pourtant Rustin comme le peintre qui
a su montrer la catastrophe ordinaire des corps en chute. Si elle me rappelle
un écrivain, c’est Nathalie Sarraute qui me vient en tête, une Sarraute qui
serait proche d’Artaud, et qui s’attarderait longuement sur les failles, les
coupures et les blessures dont nous sommes couturés. »
Annexes
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1. Louise Brun a publié sur remue.net un texte à propos de Pierre Guyotat qui n'est pas sans faire écho avec Trauma : De l’acte de lecture comme lieu de projection, assumée, de son propre imaginaire.
2. Egalement de Louise Brun, un récit : Une trop longue nuit... (ebook sur Amazon)